Lumen ad revelationem gentium…

Chers paroissiens,

La fête du 2 février est à la fois une fête de la Sainte Vierge (Purification de Notre Dame), et une fête de Jésus (Présentation de Jésus au Temple). Cette fête est aussi appelée Fête de la Chandeleur parce que la messe est précédée d’une bénédiction solennelle de cierges qui sont allumés et portés en procession pour représenter le voyage de Marie et de Joseph portant Jésus au Temple ; leur lumière fait allusion à la parole du vieillard Siméon appelant Jésus la Lumière des nations.

Apprenons l’humilité et l’obéissance de la Sainte Famille se conformant à une loi qui ne les obligeait pas, puisque Jésus, Rédempteur du monde, n’avait pas besoin d’être racheté, et Marie, étant toujours restée vierge, n’avait pas besoin de se purifier.

Nous, nous sommes pécheurs, et nous avons du mal à rester humbles et obéissants !

Il y a dans le Cœur de Marie deux sentiments en apparence contraires : la Joie et la Souffrance.

Dans le mystère de l’Annonciation, le « Fiat » de Marie est donné dans la paix et dans une très grande Joie. Au même moment, Marie pressent les souffrances du Sauveur annoncées par Isaïe le Prophète.

Dans la Présentation de Jésus au Temple, le saint vieillard Siméon voit dans Jésus « le salut préparé pour tous les peuples, la lumière pour dissiper les ténèbres des nations ». C’est la Joie. Aussi, « cet enfant est au monde pour la chute et la résurrection d’un grand nombre en Israël, et pour être un signe en butte à la contraction ». C’est la Souffrance. Un glaive transpercera l’âme de Marie…

« Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute » (Math11, 6)

Les pharisiens vont manifester leur hypocrisie et leur faux zèle, et vont demander que le Christ Sauveur soit crucifié…

Veillons à recevoir ce Jésus qui nous sauve, dans la Joie, et aussi dans la Souffrance qui ne doit pas nous faire peur. Jésus est le révélateur de nos propres égoïsmes. La lumière des cierges pourra nous guider et nous montrer le chemin.

 Je vous bénis,                                Abbé Renaud de La Motte, curé

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