Vitraux originaux

Les vitraux originaux de la chapelle ont été détruits par les bombardements pendant la seconde guerre mondiale, excepté la rosace située derrière l’orgue.
Datée de 1878, elle représente au centre la Vierge Marie couronnée, assise sur un trône, tenant un sceptre fleurdelisé dans la main droite et l’Enfant-Jésus debout sur ses genoux. Autour d’elle, six médaillons portent des anges dans différentes attitudes : thuriféraires, en prière, avec l’inscription Régina caeli et Mater Dei.

Les vitraux détruits ont été refaits après la guerre à l’initiative du Père Eudiste Boivent, supérieur du foyer. Réalisé par un artiste de Chartres nommé Loir, ils reprennent les thèmes des anciens vitraux : les grands saints de notre pays et les victoires de la Chrétienté.

Autel principal

A droite de Dieu des Armées et de Notre Dame des Armées, sont représentées les victoires de Lépante et de Vienne contre les Turcs ; la première, le 7 octobre 1571, est obtenue après la récitation du rosaire par la Chrétienté à la demande du pape saint Pie V ; la seconde, le 12 septembre 1683, sous le pontificat d’Innocent XI, voit la délivrance par les armées chrétiennes, de la ville assiégée. Les armes pontificales représentées au-dessus sont celles de ces deux papes.

A gauche des vitraux du centre, se trouvent St Michel, prince de la milice céleste et patron de l’archiconfrérie Notre-Dame des Soldats, et Jeanne d’Arc, patronne secondaire de la France. Ils sont entourés par St Louis et Ste Geneviève, patronne de Paris, St Rémi et Ste Clotilde qui ont permis le baptême de la France, St Martin surmonté de sa devise “je ne refuse pas le combat”, et St Maurice, soldat martyr, St Georges, patron des cavaliers et Ste Barbe, patronne des arquebusiers et des canonniers.

Autels Latéraux

Les deux vitraux placés derrière les autels latéraux sont en lien directe avec la chapelle : il s’agit de St Jean Eudes, fondateur de la congrégation de Jésus et Marie, dont les prêtres seront les premiers aumôniers du foyer du soldat ; sa devise “vive jésus et Marie” surmonte Dieu des Armées et Notre Dame des Armées. L’autre vitrail représente Ste Marie-Euphrasie Pelletier (1796-1868), supérieure de la congrégation du Refuge, fondée par St Jean Eudes, et chargée de recueillir les jeunes filles en difficulté ou orphelines. Le don de sa vie au service des âmes en détresse morale s’exprime dans l’inscription qu’elle porte : Je me sens consumée de zèle pour le salut des âmes.