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Mes frères, je vous prie instamment, moi qui suis prisonnier dans le Seigneur, d'avoir une conduite digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant mutuellement avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Il n'y a qu'un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés par votre vocation à une même espérance. Il n'y a qu'un Seigneur, une foi, un baptême, un Dieu, Père de tous, qui est au-dessus de tous, qui agit par tous, qui est en tous.
En ce temps-là, des Pharisiens vinrent à Jésus. Et l'un d'eux, docteur de la loi, lui demanda pour l'embarrasser : " Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? " Il lui dit : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C'est là le plus grand et le premier commandement. Un second lui est égal : Tu aimeras ton proche comme toi-même. En ces deux commandements tient toute la Loi, et les Prophètes. " Les Pharisiens étant rassemblés, Jésus leur fit cette question : " Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? " Ils lui disent : " De David. — Comment donc, leur dit-il, David inspiré par l'Esprit l'appelle-t-il Seigneur, quand il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis sous tes pieds ? Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? " Et nul ne pouvait lui répondre mot, et, depuis ce jour, personne n'osa plus l'interroger.
Nous avons reçu le précepte d'aimer notre prochain comme nous-mêmes. Mais Dieu ne nous a-t-il pas donné aussi une disposition naturelle à le faire ?... Rien n'est plus conforme à notre nature que de vivre ensemble, de nous rechercher mutuellement et d'aimer notre semblable. Le Seigneur demande donc les fruits de ce dont il a déjà déposé le germe en nous, en disant : « Je vous donne un commandement nouveau, c'est de vous aimer les uns les autres » (Jn 13,34). Dans le but d'exciter notre âme à obéir à ce précepte, il n'a pas voulu qu'on trouve la marque de ses disciples dans des prodiges ou des œuvres extraordinaires, bien qu'ils en aient reçu le don dans l'Esprit Saint. Il dit au contraire : « On reconnaîtra que vous êtes mes disciples à cet amour que vous aurez les uns pour les autres » (Jn 13,35). Et il met un tel lien entre les deux commandements qu'il regarde comme faite à lui-même toute bonne action faite envers le prochain : « Car j'ai eu soif, dit-il, et vous m'avez donné à boire. » Et il ajoute : « Tout ce que vous avez fait au moindre de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait » (Mt 25,35-40). L'observance du premier commandement contient donc aussi l'observance du second, et par le second on retourne au premier. Celui qui aime Dieu aimera par conséquent son prochain : « Celui qui m'aime, dit le Seigneur, accomplira mes commandements. » « Mon commandement, le voici : c'est que vous vous aimiez les uns les autres comme je vous ai aimés » (Jn 14,23 ; 15,12). Je le répète donc : qui aime son prochain remplit son devoir d'amour envers Dieu, car Dieu considère ce don comme fait à lui-même.
Mes frères, je vous prie instamment, moi qui suis prisonnier dans le Seigneur, d'avoir une conduite digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant mutuellement avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Il n'y a qu'un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés par votre vocation à une même espérance. Il n'y a qu'un Seigneur, une foi, un baptême, un Dieu, Père de tous, qui est au-dessus de tous, qui agit par tous, qui est en tous.
En ce temps-là, des Pharisiens vinrent à Jésus. Et l'un d'eux, docteur de la loi, lui demanda pour l'embarrasser : " Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? " Il lui dit : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C'est là le plus grand et le premier commandement. Un second lui est égal : Tu aimeras ton proche comme toi-même. En ces deux commandements tient toute la Loi, et les Prophètes. " Les Pharisiens étant rassemblés, Jésus leur fit cette question : " Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? " Ils lui disent : " De David. — Comment donc, leur dit-il, David inspiré par l'Esprit l'appelle-t-il Seigneur, quand il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis sous tes pieds ? Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? " Et nul ne pouvait lui répondre mot, et, depuis ce jour, personne n'osa plus l'interroger.
Aimons tous le Seigneur Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme, de tout notre esprit, de tout notre pouvoir et courage, de toute notre intelligence, de toutes nos forces, de tout notre effort, de toute notre affection, de toutes nos entrailles, de tous nos désirs, de toutes nos volontés. Il nous a donné et nous donne à tous le corps, l'âme et la vie ; il nous a créés et rachetés ; il nous sauvera par sa seule miséricorde ; malgré nos faiblesses et nos misères, notre avilissement et nos hontes, nos ingratitudes et notre méchanceté, il ne nous a fait et ne nous fait que du bien. N'ayons donc d'autre désir, d'autre volonté, d'autre plaisir et d'autre joie que notre Créateur, Rédempteur et Sauveur, le seul vrai Dieu, qui est le bien plénier, entier, total, vrai et souverain ; qui seul est bon, miséricordieux et aimable, indulgent et doux ; qui seul est saint, juste, vrai et droit ; qui seul est bienveillant, innocent et pur ; de qui, par qui et en qui est tout pardon, toute grâce et toute gloire pour tous les pénitents et les justes sur la terre et pour tous les bienheureux qui se réjouissent avec lui dans le ciel. Désormais donc, plus d'obstacle, plus de barrière, plus d'écran ! Partout, en tout lieu, à toute heure et en tout temps, chaque jour et sans discontinuer, tous, croyons d'une foi humble et vraie, gardons dans notre cœur, sachons aimer, honorer, adorer, servir, louer et bénir, glorifier et célébrer, magnifier et remercier le très haut souverain Dieu éternel, Trinité et unité, Père, Fils et Saint Esprit.
Mes frères, je vous prie instamment, moi qui suis prisonnier dans le Seigneur, d'avoir une conduite digne de la vocation à laquelle vous avez été appelés, en toute humilité et douceur, avec patience, vous supportant mutuellement avec charité, vous efforçant de conserver l'unité de l'esprit par le lien de la paix. Il n'y a qu'un seul corps et un seul Esprit, comme aussi vous avez été appelés par votre vocation à une même espérance. Il n'y a qu'un Seigneur, une foi, un baptême, un Dieu, Père de tous, qui est au-dessus de tous, qui agit par tous, qui est en tous.
En ce temps-là, des Pharisiens vinrent à Jésus. Et l'un d'eux, docteur de la loi, lui demanda pour l'embarrasser : " Maître, quel est le plus grand commandement de la Loi ? " Il lui dit : " Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. C'est là le plus grand et le premier commandement. Un second lui est égal : Tu aimeras ton proche comme toi-même. En ces deux commandements tient toute la Loi, et les Prophètes. " Les Pharisiens étant rassemblés, Jésus leur fit cette question : " Que pensez-vous du Christ ? De qui est-il fils ? " Ils lui disent : " De David. — Comment donc, leur dit-il, David inspiré par l'Esprit l'appelle-t-il Seigneur, quand il dit : Le Seigneur a dit à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis sous tes pieds ? Si donc David l'appelle Seigneur, comment est-il son fils ? " Et nul ne pouvait lui répondre mot, et, depuis ce jour, personne n'osa plus l'interroger.
Dieu ne demande de nous que deux choses : que nous l'aimions et que nous aimions notre prochain. Voilà quel doit être le but de nos efforts. Si nous nous y conformons d'une manière parfaite, nous accomplissons sa volonté et nous lui sommes unis. Mais que nous sommes loin de remplir ce double précepte comme nous le devrions au service d'un Dieu si grand ! Plaise à sa Majesté de nous donner sa grâce, afin que nous méritions de parvenir à cette perfection, car cela est en notre pouvoir, si nous le voulons. La marque la plus sûre, à mon avis, pour savoir si nous avons ce double amour consiste à aimer véritablement le prochain, car nous ne pouvons avoir la certitude que nous aimons Dieu, bien que nous en ayons des indices très sérieux ; mais nous pouvons savoir sûrement si nous aimons le prochain. Soyez certaines que plus vous découvrirez en vous de progrès dans l'amour du prochain, plus vous serez avancées dans l'amour de Dieu. L'amour que Dieu nous porte est tellement profond qu'en retour de celui que nous avons pour le prochain il perfectionne de mille manières celui que nous portons à lui-même ; je ne puis avoir aucun doute sur ce point. Voilà pourquoi il est très important de bien considérer comment nous aimons le prochain ; dès lors que cet amour est parfait, on a réalisé tout ce qu'il fallait. Car, à mon avis, notre nature est tellement dépravée que, si notre amour pour le prochain ne prenait ses racines dans l'amour même de Dieu, il ne pourrait s'élever à la perfection.

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