Saint Joseph, modèle de prière….

Chers paroissiens,

Nous fêterons le 19 mars prochain saint Joseph. Le sacrifice absolu que Joseph fit de toute son existence aux exigences de la venue du Messie dans sa maison trouve son origine dans sa vie intérieure. Les ordres du Seigneur, les réconforts obtenus, les grandes décisions prises, comme celle de se mettre promptement à la disposition de la Providence, découlent de la vie de prière de saint Joseph. Grâce à elle, son âme est devenue simple et transparente, perméable à l’action de la grâce.

Les Évangiles parlent exclusivement de ce que « fit » Joseph ; mais ils permettent de découvrir dans ses actions, enveloppées de silence, un climat de profonde contemplation. C’est la raison pour laquelle sainte Thérèse d’Avila, la grande réformatrice du Carmel, œuvra pour le renouveau du culte rendu à Saint Joseph dans la chrétienté occidentale.

La vie intérieure consiste dans une étroite union avec Dieu par toutes nos facultés. Le Seigneur occupe les puissances de l’âme, et rien ne peut la distraire de son doux souvenir. Il s’agit pour cela de veiller sur nous-mêmes :

  • sur notre cœur, afin que toutes nos affections soient pour Dieu,
  • sur notre esprit, afin que tout serve à en élever les pensées à Dieu,
  • sur nos sens, afin de les mettre en garde contre les séductions du monde.

Cette vigilance est comme l’œil de l’âme, toujours ouvert, qui distingue ce qui est trop humain, et ce qui vient de la grâce, pour y correspondre.

Chose admirable, son oraison n’était pas interrompue par l’action :  Joseph voyageait, travaillait, prenait ses repas, reposait ses membres fatigués, toujours uni à Dieu.

Prions saint Joseph, en ce temps de Carême, d’établir dans nos foyers, le saint usage de la prière en commun, notamment la prière du soir. Jésus n’a-t-il pas dit : « Si deux ou trois d’entre vous s’unissent sur la terre pour prier Dieu, tout ce qu’ils demanderont leur sera accordé par mon Père qui est dans les cieux.»

La prière du soir en famille, disais-je, et aussi, le benedicite qui préside à la table où nous prenons nos repas. Sans oublier l’action de grâces !

Entretenir ou reprendre ces pieuses habitudes familiales permettront, sous la protection de saint Joseph, de marquer l’esprit et le cœur des enfants, et de recevoir en abondance les bénédictions du ciel.

Je vous bénis                                                        Abbé Renaud de La Motte, curé

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