Chers paroissiens,
Devant Pilate, Jésus répond sur la nature de sa royauté.
« Moi, je suis né, je suis venu dans le monde pour ceci : rendre témoignage à la vérité. Quiconque appartient à la vérité écoute ma voix » (Jean 18, 37). Laissons-nous pénétrer par le mystère de Noël, le mystère de Dieu fait Homme pour notre salut.
Il était normal que Dieu, voulant naître ici-bas, ne le fasse pas comme les autres enfants. Lui, le Tout-Puissant, a voulu naître dans l’humilité de la crèche. Il est le Sauveur des hommes et il choisit l’humilité de la vie cachée pour nous enseigner.
« Il est juste en toute manière que vous honoriez la vie cachée de Notre-Seigneur. Il y a quelque trésor renfermé là-dedans, puisque le Fils de Dieu a demeuré trente ans sur la terre comme un pauvre artisan, avant que de se manifester » (lettre de Saint Vincent de Paul à un missionnaire).
C’est dire qu’il y a un lien entre l’humilité et le zèle efficace à faire connaître le Christ Jésus.
Les circonstances de ce que nous vivons en ce moment d’incertitudes et de difficultés à vivre la communion entre nous, par les gestes barrière notamment, nous obligent à nous réinventer. Au-delà de la vie matérielle, Noël, cette année, est une occasion de revenir à l’essentiel par le lien de la charité. La pauvreté de Jésus et sa simplicité n’ont pas empêché son rayonnement dans le monde entier. Finalement, Jésus nous montre le chemin !
Comptons un peu moins sur nos propres forces, parce que nous sommes blessés par notre égoïsme. La légèreté de notre esprit, la difficulté à saisir la réalité des choses, et la faiblesse de notre volonté devraient nous encourager à saisir la main du Christ. Il est là pour nous dans son Eucharistie.
Saint Paul nous enjoint de sortir de notre sommeil. Levons la tête et regardons : notre Sauveur est proche.
Au travail donc, pour annoncer le Christ autour de nous. Il vient dans sa miséricorde,
Il ne peut pas se faire plus petit.
Je vous encourage à vous mobiliser et vous organiser pour offrir à vos proches isolés, vos connaissances et vos voisins, la grâce d’assister à la messe de Noël.
Ce serait une grande grâce… et peut-être le plus beau des cadeaux.
Je vous bénis Abbé Renaud de La Motte, curé
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