Les preuves de la résurrection

Chers paroissiens,

Le Christ-Jésus a confirmé sa résurrection par des témoignages et par des signes également irrécusables.

Il y a en premier lieu celui des anges, qui l’annoncèrent aux saintes femmes. Prenant la parole, l’Ange dit aux femmes : « soyez sans crainte, vous ; car je sais que c’est Jésus, le crucifié, que vous cherchez. Il n’est pas ici ; car il s’est relevé, selon ce qu’il avait dit » (Mt 28, 5 et 6).

Jésus fit toucher son corps à ses disciples, en leur disant : « Touchez et voyez ; car les esprits n’ont ni chair ni os, comme vous voyez que j’en ai ». C’était la preuve qu’il avait un corps vrai, palpable, et non un corps fantastique.

Il a dévoilé les cicatrices de ses plaies : « Voyez mes pieds et mes mains, leur disait-il, et reconnaissez-moi ».

Il a mangé et bu avec ses disciples ; il a répondu aux questions et salué les personnes présentes. Il a continué d’instruire ses disciples et leur a expliqué les Écritures.

Par la pêche miraculeuse, et par son ascension, Jésus a encore montré sa nature divine.

Jésus frappe à la porte de notre coeur en nous envoyant ses lumières, ses grâces et les influences de son esprit. C’est pour nous confirmer en sa foi et en son amour.

N’ayons plus peur des obscurités de la foi en cette vie : le Christ s’est montré dans la faiblesse de sa chair et puis, dans la gloire de sa résurrection. Il se manifestera enfin dans la splendeur de sa majesté.

Il s’est présenté à tous, humble, passible et souffrant en sa naissance, en sa vie et

en sa mort ; et c’est à ceux qui l’ont reconnu, adoré, aimé et imité en ses

abaissements et ses souffrances, qu’il s’est montré et qu’il se montrera glorieux,

immortel et triomphant.

O Jésus ! Ce n’est plus sous les nuages et dans l’obscurité, mais face à face, et dans l’éclat de votre beauté que nous vous verrons.

Nous vous adressons cette prière : « Manifestez-vous au monde, faites-vous connaître et aimer de nous, Seigneur, pour notre sanctification sur la terre, afin qu’au ciel, nous puissions vous contempler, vous glorifier comme vous méritez d’être aimé ! 

Belle et sainte fête de Pâques !

Je vous bénis                                                        Abbé Renaud de La Motte, curé

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