A l’amour, nous répondons par l’amour

Chers paroissiens,

Le dévotion au Sacré-Cœur est la dévotion à Jésus tout aimant et tout aimable. Jésus ne se contente pas de montrer son cœur blessé d’amour, avec sa générosité qui va « jusqu’à s’épuiser et se consommer pour leur témoigner son amour ».

Il nous montre cet amour méconnu, outragé par ceux-là mêmes de qui il pouvait attendre plus de retour, et qui par vocation devraient l’aimer davantage.

« Voilà ce Cœur qui tant aimé les hommes », et il ajouta : « Et pour reconnaissance, je ne reçois de la plupart que des ingratitudes par leurs irrévérences et leurs sacrilèges, et par les froideurs et les mépris qu’ils ont pour moi dans ce sacrement de l’amour. Mais ce qui m’est encore le plus sensible est que ce sont des cœurs qui me sont consacrés qui en usent ainsi ».

« l’amour n’est pas aimé » !

Essayons alors d’aimer un peu plus dans chacune de nos rencontres…

Essayons de manifester un peu plus de compassion…

Si le Christ ne souffre pas dans le présent, il a souffert du présent.

Sainte Marguerite-Marie a vu le Sacré-Cœur couronné d’épines et surmonté de la croix, et elle s’en explique très bien en voyant là le signe d’une grande réalité : « il était environné d’une couronne d’épines, qui signifiait les piqûres que nos péchés lui faisaient ; et une croix au-dessus, qui signifiait que… dès lors que ce Sacré-Cœur fut formé, la croix y fut plantée. »

La grande leçon du calvaire, et ce qui frappe surtout dans cet amour de Jésus, qu’il se porte vers son Père ou sur les âmes, c’est l’union merveilleuse et très intime de la plus profonde tendresse et de la force la plus héroïque dans la souffrance et dans la mort.

La force et la tendresse. Vaste programme et idéal de vie pour nos familles !

Ces deux qualités de l’amour sont trop souvent séparées en nous, et pourtant, elles ne peuvent vivre que très intimement unies. La tendresse sans la force devient mièvrerie, la force sans aucune tendresse devient rudesse et amertume.

L’amour très tendre du Christ est aussi plus fort que la mort, plus fort que le péché et que l’esprit du mal.

En ce mois de juin, demandons la grâce de ne plus être des ingrats, oublieux de tout ce que nous avons reçu cette année scolaire, et invoquons l’Esprit-Saint, le Consolateur, qui est un Esprit d’amour, pour préparer ces mois d’été dans la paix et l’abandon.

Je vous bénis                                                        Abbé Renaud de La Motte, curé

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